Dès son retour de tournée européenne, l’Orchestre Métropolitain partira à la rencontre du public partout au Québec pendant toute sa saison estivale, qui l’emmènera avec son directeur artistique Yannick Nézet-Séguin de Charlevoix à Lanaudière, en passant par Saint-Sauveur, Verdun et, bien sûr, le mont Royal !
Un des rendez-vous les plus attendus de l’été à Montréal, le grand concert de l’Orchestre Métropolitain et Yannick Nézet-Séguin au pied du mont Royal aura lieu le mercredi 30 juillet, à 19 h 30. Tout Montréal est invité à rejoindre Yannick Nézet-Séguin et l’OM pour ce rassemblement, une occasion unique de vibrer avec les dizaines de milliers de personnes réunies dans ce lieu emblématique de la métropole. Une expérience à vivre au moins une fois dans sa vie !
Le programme de la soirée présentée par CN aura comme pièce de résistance la Symphonie no 4 « Italienne » de Mendelssohn. Imprégnée de bonheur et d’un sentiment de proximité avec la nature, cette œuvre à la fois dansante et lyrique est idéale pour ce concert extérieur, au cœur du plus grand parc de la ville. Trois extraits de la suite orchestrale L’Oiseau de feu de Stravinski ajouteront une bonne dose de rythme et d’énergie au programme, tandis que l’interlude La nuit et l’amour d’Augusta Holmès apportera une touche de poésie et de rêve et que la musique du Québécois Hector Gratton nous fera taper du pied avec Dansons le carcaillou.
Bien sûr, on réserve aussi une ou deux surprises au public. Mais il faudra être au pied du mont Royal le 30 juillet pour les connaître ! Et, pour les spectateurs et spectatrices en herbe, on prévoit même quelques activités avant le concert.
Le concert au pied du mont Royal est présenté dans le cadre du CAM en tournée.
L’OM CÉLÈBRE AVEC VERDUN
Pour souligner les 150 ans de Verdun, l’OM sera le 29 juillet au Parc de West-Vancouver, sur L’Île-des-Sœurs avec son chef Yannick Nézet-Séguin pour un grand concert gratuit en plein- air. Le programme, semblable à celui proposé le lendemain au pied du mont Royal, comprend la Symphonie no 4 « Italienne » de Mendelssohn, La nuit et l’amour d’Augusta Holmès, Dansons le carcaillou de Hector Gratton et la suite orchestrale L’Oiseau de feu de Stravinski, auxquels s’ajoutera l’Ouverture no 2 de la compositrice Louise Farrenc. L’OM, se produisant fréquemment et depuis de nombreuses années à Verdun, tenait à faire partie des festivités entourant l’anniversaire de l’arrondissement montréalais.
Nul besoin d’avoir de grandes connaissances musicologiques ou de se mettre sur son trente-six pour profiter de ces concerts gratuits. Au contraire! Il s’agit de l’occasion idéale pour organiser un pique-nique en famille, laisser les enfants jouer, mettre sa plus belle chemise hawaïenne… L’objectif des concerts en plein air est justement qu’ils soient aussi accessibles que possible.
Comme les concerts de Verdun et du mont Royal ont lieu à l’extérieur, il est possible que les conditions météorologiques forcent l’annulation. Cette mesure ne sera appliquée que si la pluie ou les risques d’orage empêchent les musiciens de jouer de façon sécuritaire. En de telles circonstances, le concert ne sera pas reporté à une date ultérieure.
Les mêmes œuvres seront entendues quelques jours plus tôt, le samedi 26 juillet, lors du concert de l’OM et Yannick Nézet-Séguin donné sous le chapiteau au Festival des Arts de Saint-Sauveur.
L’OM AU FESTIVAL DES ARTS DE SAINT-SAUVEUR
26 juillet, 19h30
VERDUN HARMONIQUE AVEC L’OM PREND L’AIR
29 juillet, 19h30
L’OM AU PIED DU MONT ROYAL
30 juillet, 19h30
LE DOMAINE FORGET DE CHARLEVOIX
L’Orchestre Métropolitain poursuit sa collaboration avec le Domaine Forget de Charlevoix, où il s’installera en résidence du 22 au 25 juillet, dans le cadre du stage de direction d’orchestre. Avec Yannick Nézet-Séguin, les musiciens participeront à la formation de jeunes chefs d’orchestre dont deux auront l’opportunité de diriger l’OM pour une œuvre, lors des concerts du 24 et 25 juillet.
Orchestre Métropolitain : majesté nordique
Jeudi 24 juillet, 19h30
L’OM plonge dans l’univers puissant et évocateur de Jean Sibelius sous la direction inspirée de Yannick Nézet-Séguin. Le concert s’ouvre tout en puissance avec l’incontournable Finlandia, avant de laisser place à l’émotion subtile du Concerto pour violon, interprété par Karen Gomyo. En seconde partie, la Deuxième Symphonie déploie toute la richesse orchestrale du compositeur finlandais dans un élan lyrique et héroïque.
Orchestre Métropolitain : Tharaud et Ravel
Vendredi 25 juillet, 16 h
L’Orchestre Métropolitain, sous la direction de Yannick Nézet-Séguin, convie le public à une soirée éclatante où se croisent l’élégance classique, l’énergie jazz et la puissance symphonique. L’Ouverture no 2 de Farrenc séduit par son souffle dramatique, alors que le Concerto en sol de Ravel, interprété par Alexandre Tharaud, allie virtuosité et raffinement. La Deuxième Symphonie de Sibelius vient couronner le concert avec une intensité expressive saisissante.
FESTIVAL DE LANAUDIÈRE : DEUX RENDEZ-VOUS AVEC L’OM !
Yannick et Yuja : explosif !
Dimanche 27 juillet, 16 h — Amphithéâtre Fernand-Lindsay On ne les présente plus, ni elle, ni lui. Ils comptent parmi les
quelques plus grands noms de la musique dans le monde, ils sont collègues, ils sont amis. Ils parcourent les plus grandes scènes, se produisent avec les plus grands orchestres, et s’arrêtent néanmoins le temps d’un concert conjoint au Festival pour souligner l’anniversaire de Ravel – et de quelle splendide manière ! Yuja Wang se produit pour la première fois au Festival; Yannick Nézet-Séguin, complice loyal de Lanaudière depuis des décennies, retrouve son Orchestre Métropolitain dans l’un des rendez-vous indispensables de l’été.
Tristan et Isolde : apothéose finale
Dimanche 3 août, 16 h — Amphithéâtre Fernand-Lindsay
La présentation de l’opéra Aida, en clôture de la saison dernière, est restée gravée dans toutes les mémoires. Yannick Nézet-Séguin et le Métropolitain remettent cela cette année, entourés d’une distribution des meilleurs chanteurs wagnériens de notre époque, pour ce que plusieurs considèrent comme « l’opéra des opéras » : Tristan et Isolde, colossal poème d’amour, chant d’érotisme et de mort enraciné dans la légende médiévale, et dont le langage allait révolutionner ni plus ni moins que le genre lyrique lui-même.